Au lendemain des Journées de l’École de la Cause freudienne, un mot pour les qualifier, au singulier car elles ont fait événement. Ce mot est « rare ». On ne peut douter que de tels événements soient rares. Il y faut la conjonction d’une autorité qui n’est pas d’hier. Sa puissance s’est manifestée au grand jour, car elle a toujours été décidée à s’émanciper d’aucun pouvoir, sinon celui d’intimider l’adversaire, celui que l’on porte en soi et qu’une analyse a chance de situer et de réduire. C’est sans doute la condition, paradoxale car cette condition est l’inconditionnel tous azimuts, pour que le don entre dans la dimension de l’absolu, faisant interprétation pour chacun de sa capacité à recevoir. On ne s’en sortira pas ou plus par des expédients comme la gratitude, l’admiration brève, ou même toute manifestation de joie qui l’instant passé est déjà déplacée, suspecte. Il n’y a plus d’autre issue que d’y mettre du sien, toute la gomme et sans même savoir si le meilleur l’emportera. On aperçoit qu’à ce prix, une existence prend sa valeur, incommensurable.