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La honte qui nous semble mériter d’être promue est celle qui fait naître la pudeur à titre de traitement.

La pudeur comme remède à la honte est corrélée au fantasme, à la question phallique et aux plus-de-jouir qui agrémentent ou polluent la vie du sujet.

Les principaux personnages du Rouge et le Noir sont tourmentés parce qu’ils sont encore sensibles à la honte dans un monde qui ne l’est plus beaucoup.

Lacan n’hésite pas à qualifier d’acte délirant, insensé, le fait d’adresser Tu es ma femme à une femme.

Le « Je suis un pois » déjoue la marque inscrite par les paroles maternelles.

L’inconscient – non pas sa réalité mais son réel – est une phrase, c’est-à-dire une production langagière dite dans sa matérialité, un son

Il peut advenir, rare, un absolu tel qu’écrire ou mourir couvre le champ mystérieux du choix de la position de tel ou tel écrivain, dont la main est asservie à la naissance d’un texte, sel d’une vie ainsi destinée.

L’enclos Keffer est la scène de l’écriture où se décline pourquoi Appelfeld est devenu écrivain.

Seule l’écriture pouvait laisser traces de cette rencontre avec ce trou dans le savoir. Entreprise paradoxale, affine à la féminité !

Freud […] opère une manœuvre du transfert, un « renversement dialectique » : « Regarde, lui dit-il, quelle est ta propre part au désordre dont tu te plains. »