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Aussi illusoire soit-elle, l’image dans laquelle l’enfant se reconnaît capte, emprisonne, la libido – ce qui ouvre à investir des objets extérieurs.

La fonction du regard est abordée par Lacan à partir de son élision du champ du visible. Autrement dit, le monde nous regarde sans que nous ne le sachions.

Le champ visuel contient déjà en soi un regard invisible, caché dans l’Autre.

L’addiction est une pure répétition de jouissance, hors sens, hors langage et sans adresse à l’Autre

L’absence du manque et la disparition du rapport à l’Autre signent le passage de la dépendance à l’addiction

Le chemsex peut être entendu comme la recherche d’une jouissance du corps maximisée, en réponse à un vécu de mortification

L’acte analytique suppose le transfert, pour finalement le dé-supposer, destituer ce sujet supposé savoir à la fin de l’analyse.

Lacan a inventé l’acte analytique pour fonder la psychanalyse dans sa dimension d’expérience en cernant ce que veut dire être un psychanalyste.

Voilà un bouleversement : l’objet a, principe de l’illusion du tout, peut aussi devenir le ressort du détachement du sujet de son aspiration au tout. Mais ceci, précise-t-il, sous réserve d’un acte.

L’inconscient est un savoir, parce que le sujet y cherche une réponse à la question « qu’est-ce que le rapport sexuel ? », mais ce qu’il y trouve, c’est une jouissance – et une répétition.