Anita Molinero vit et travaille à Paris, elle transforme des objets du quotidien, souvent en plastique, par des gestes violents comme brûler, tordre ou compresser. Ce qui lui importe, c’est la rencontre entre l’action et la matérialité qui s’entrechoquent. Depuis 2000, ses œuvres, issues du mobilier urbain, évoquent un monde post-apocalyptique où les rebuts prennent vie.