
Vers les Journées 45 : Quand on se quitte
« Prince, il faut que vous preniez conscience que tout ce que vous avez promis à celle qui vous aimait était plus inconsistant encore qu’une poignée de neige qui tombe légèrement et doucement du ciel. »
Quignard P., Princesse vieille reine, 2015
La rubrique Dossiers de L’Hebdo-Blog a inventé une manière de Faire Couple avec la préparation des Journées 45 de l’ECF: l’écriture sur commande ou ce que nous avons nommé plus joliment « des invitations à écrire ». Depuis le mois d’avril, nous avons publié une série de textes singuliers ayant comme fil rouge la rencontre. Chaque auteur a répondu et nous avons aujourd’hui un magnifique éventail de textes brefs et vifs qui rendent compte, chacun à sa manière, d’un instant inouï.
Un regard, céder à condition de se séparer, l’apparition d’un infime détail, la marque dans le corps, le paraître, l’apparaître… Oui, vous pouvez revenir en arrière en allant consulter la Rubrique Dossiers de L’Hebdo-Blog. Un simple clic et vous pouvez lire ou re-lire les fines trouvailles de chaque auteur.
Pour poursuivre notre cheminement vers le rendez-vous parisien des 14 et 15 novembre nous avons décidé de changer de cap. Nous avons lancé une poignée d’invitations à écrire sur « Le moment de rupture ». Notre point de départ : là où la rencontre bouleverse, trouble, enchante, le temps de la séparation est presque toujours douloureux, laborieux, voire angoissant. La liste des raisons qui poussent à la rupture est longue. On se quitte en pleurant, en se disant tout, en ne disant rien, en tenant encore à l’autre ou en le détestant. Le nœud de la rencontre peut se défaire, pour se renouer autrement ou demeurer délié à jamais.
Comment se défait-il, le nœud qui formait un couple ? Rapidement, doucement, par surprise? Se rompt-il ? Une fois attachés… liés à jamais? S’agit-il toujours d’une coupure radicale? Voici les questions que nous avons posées à nos invités. Nul doute que des surprises seront encore au rendez-vous.
Allez vite lire le premier texte de la série, Dominique Szulzynger y met en évidence, dans un texte subtil, que le mépris d’un homme à l’égard d’une femme peut produire une décision irrévocable.
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