Ce numéro s’inscrit dans la suite du spécial Journée FIPA1, en proposant aux abonnés d’Hebdo-Blog six relations écrites issues de la pratique analytique de CPCT.
Pour chacun de ces cas, la lecture conduit à interroger, élaborer des questions qui indiquent que la psychanalyse dans ses finalités propres, est au cœur de toute opération de la psychanalyse appliquée en institution car elle l’oriente : quel maniement du transfert opère sur la parole et la transforme, là où le traitement analytique se distingue radicalement des lieux d’écoute qui prolifèrent ? Comment surgit la perspective de la fin, et même la signification du temps, comme le propose ici Pierre Sidon ? À l’heure où le modèle biomédical et le système classificatoire sur lequel il repose, sont remis en question, comme Guillaume Roy le développe, qu’est ce que la clinique sans l’acte ?
La nouvelle alliance que la psychanalyse a dû passer avec sa forme appliquée, la nécessité de défendre et d’expliquer notre orientation, constituent une mutation profonde de la psychanalyse, bien au-delà d’un simple maquillage. Telle est l’hypothèse que J.-A. Miller posait déjà en 2003 dans Le Neveu de Lacan : « Il faut s’avancer dans le champ social, dans le champ institutionnel, et nous préparer à la mutation de la forme psychanalyse. Sa vérité éternelle, son réel trans-historique ne seront pas modifiés par cette mutation. Au contraire, ils seront sauvés, si nous saisissons la logique des temps modernes. »
Nous sommes au cœur de ce changement d’époque.
Christiane Alberti
1 Cf notre précédent numéro, https://www.hebdo-blog.fr/vivement-le-12-mars-journee-de-la-fipa-une-premiere/
Chers lecteurs, cette semaine, nous publions des textes cliniques réservés aux abonnés de l’Hebdo Blog. Pour vous connecter, il vous suffit de taper l’adresse mail à laquelle vous recevez l’HB (c’est votre identifiant) et de vous munir du mot de passe qui vous a été alloué à l’occasion de votre première connexion, par un simple copier/coller qui évite toute erreur d’indentification! En vous souhaitant une bonne lecture.