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En région, L'Hebdo-Blog 107

“Apprendre, désir ou dressage”, c’est de la politique

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La diffusion des Journées de l’ECF est un exercice de bien dire. Faire parvenir avec acuité, dans notre champ et bien au-delà, ce qui est pour la psychanalyse apprendre, c’est la manière dont nous orientons la politique de diffusion des Journées 47. Comme nous le savons, depuis quelques années, nos Journées sont un rendez-vous qui dépasse largement l’entre soi de l’École, ce qui sous-tend l’importance d’être à la hauteur de cette rencontre annuelle.

Pour être au rendez-vous une grande machinerie est à l’œuvre, elle se nourrit d’un savoir-faire qui se transmet depuis un certain nombre d’années. Constituer une grande équipe est nécessaire, solliciter les collègues dans tous les coins de France pour que chacun mette son grain de sel, son style, sa manière de dire, également. Les ACF cherchent, se mobilisent. Les activités préparatoires commencent à se programmer et attendent le toc, toc, toc du routeur chargé des flyers et des affiches qui rendent concret que nous sommes outillés pour faire circuler le thème de nos Journées.

Un travail de diffusion orienté par la politique de la psychanalyse implique de faire entendre que chacun est convié à faire sien le thème des Journées et en parler avec décision et inventivité. En trouvant une manière de bien dire le thème de travail de cette année, « Apprendre , désir ou dressage », les psychanalystes s’expriment dans la place publique, prennent position, ouvrent la possibilité à ce que le discours analytique résonne au sein des institutions, des lieux de la culture, des lieux éducatifs, dans chaque lieu où l’on parlera des Journées.

Transmettre au plus près de l’un par un le thème des Journées 47 de l’ECF participe à nous rendre « présents dans le champ politique » comme l’a indiqué Jacques-Alain Miller lors de sa récente intervention à Madrid. Présents en ouvrant grand les portes le 24 et le 25 novembre pour rendre audible au grand public qu’apprendre est, tel que l’indique l’argument des journées, « moins le résultat d’un savoir a-prendre dans l’Autre, que le fruit d’un renoncement coûteux, le coût de la jouissance, le coût de ce qu’il faut perdre pour en connaître un bout ». Nous tenir prêts à le faire entendre, est le pari d’une psychanalyse vivante.

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